Du coup, cette vidéo est un peu hors-sujet puisque j’ai voulu réfuter Nicolino précipitamment et maladroitement…
…mais d’un autre côté, à mon humble avis, cela montre la faiblesse de l’argument de Nicolino (ne pas voter, mais « inventer », « attendre quelque chose », « autre chose », qui viendra on ne sait quand on ne sait d’où) face à la puissance de nos dirigeants.
Pour ne prendre que cet exemple, tout le monde ne sait pas que Dassault est à la fois un sénateur et un milliardaire proche de sarko, propriétaire du Figaro, de L’Express, de L’Étudiant, de Lagardère (propriétaire du Monde et du Monde diplomatique, d’Europe 1 et 2, en partie de Canal+, d’itélé, etc.)
Alors que faire face à une telle emprise ? Que faire ? Les États sont aux mains de gros beaufs d’industriels milliardaires, de boutiquiers, de banquiers. Ils ne lâcheront rien. Entre 1789 et 1936, un tel monstre se serait fait couper la tête ; aujourd’hui, les pauvres considèrent la richesse comme de la réussite, comme du mérite social, comme si elle était le fruit d’un travail – et quand bien même ! – alors qu’elle est toujours une rente.
La foule n’est pas prête de se relever. C’est pourquoi nous avons besoin d’une force politique qui foute ces monstres dehors.
Une sélection du best-of Dassault à diffuser le plus largement :
« À quoi ça sert les grèves ? »
« Pourquoi on fait la grève ? »
« Pourquoi les syndicats appellent à la grève ? »
« Le Président n’a qu’à faire ce qu’il faut sans en parler, et c’est normal. »
« Les Chinois, ils travaillent 45h, ils dorment sur place dans leurs usines, ils font de bons produits pas chers. »
« Les chefs d’entreprise ne peuvent plus faire ce qu’ils veulent pour gérer leur entreprise, et dans une entreprise, c’est le client qui compte, c’est pas le syndicat, c’est pas le salarié. »